«Je n’y arriverai jamais.» C’est une phrase qu’on entend souvent, et que chacun d’entre nous a déjà prononcée. Et pour cause, tout le monde se fixe des objectifs parfois difficiles à atteindre, d’autant plus si on a de la peine à se motiver. Sans motivation, pas d’échec en perspective, mais pas de succès non plus! Alors, du nerf! Voici cinq clés pour vous motiver et surtout, pour ne pas avoir (trop) peur d’échouer.
Connaître un succès, même modeste, renforce la confiance en soi.
Fixer des objectifs
C’est comme aux fléchettes: avant toute chose, vous devez être au clair sur la cible à atteindre. Quel est votre objectif? Trouver un travail, être heureux, ne plus être sujet au stress? Tant qu’il vous tient à cœur, votre projet vaut la peine d’être poursuivi. Et vu qu’il est difficile de toucher le centre du premier coup, il est crucial de se fixer des objectifs intermédiaires: connaître un succès, même modeste, renforce la confiance en soi et pousse à aller de l’avant.
(Re)connaître ses forces
Chaque personne possède des qualités qui lui viennent plus naturellement que d’autres. Certains feront preuve d’empathie là où d’autres seront plus analytiques, d’autres font preuve de persévérance, d’autres de modestie. Les qualités individuelles permettent d’abattre les difficultés et de pallier celles moins intuitives. Tout le monde a déjà connu un succès, quel qu’il soit, au moins une fois dans sa vie. Le tout est de s’en nourrir pour appréhender les nouveaux buts que l’on se fixe.
Penser positif
Une phrase extrêmement cliché s’il en est, mais qui n’en demeure pas moins vraie: se motiver est bien plus difficile si on pense en termes d’impossibles plutôt que de possibles. L’idée n’est pas de se convaincre qu’on peut faire des miracles, mais qu’on peut faire énormément de choses avec ce que l’on a à disposition, que ce soient nos propres ressources, nos proches ou une passion.
La défaite nous apprend
l’humilité et la résilience.
Embrasser l’échec
Dans la traduction française de son célèbre poème «If» – «Tu seras un homme, mon fils» –, Rudyard Kipling prétend que nous ne pouvons prétendre être un homme ou une femme complets si nous ne «[pouvons] recevoir [triomphe et défaite] d’un même front». Le succès est un accomplissement, mais il donne tendance à se reposer sur ses lauriers, alors que le second nous apprend l’humilité et la résilience. Les bonnes leçons sont bien plus souvent apprises dans la difficulté que dans la joie, et c’est pour cette raison qu’elles sont aussi précieuses. Alors, levez la tête et n’ayez pas peur de vous casser la figure. Après tout, cela arrive à tout le monde!
Savourer ses succès
Vous avez reçu une bonne nouvelle, réussi votre examen, ou, grand timide, vous avez tout simplement pu prendre la parole en public? Ne soyez pas sur la retenue, savourez vos succès! Offrez-vous une virée en ville, accordez-vous un après-midi à faire ce qui vous plaît, bref, profitez avant de vous remettre à votre métaphorique ouvrage. Et une fois que vous aurez atteint tous vos objectifs, trouvez-en un autre: rien de tel pour continuer à en apprendre plus sur soi-même, sur ses faiblesses, mais surtout sur ses forces.